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Votre travailleur a-t-il le droit de prendre congé pour une communion ou une fête de la jeunesse laïque

4 mai 2022

Le mois de mai annonce souvent la période des communions et des fêtes de la jeunesse laïque. Il est dès lors possible que certains travailleurs vous demandent s'ils peuvent s'absenter pour célébrer cet événement.

A quel type de congé le travailleur peut-il prétendre ?

A l'occasion de certains événements familiaux tels que la communion solennelle ou la fête de la jeunesse laïque, les travailleurs ont le droit de s'absenter du travail avec maintien de leur rémunération. Ces jours d'absence sont qualifiés de petits chômages ou de congés de circonstance.

En cas de communion solennelle ou de fête de la jeunesse laïque, le travailleur a le droit de s'absenter le jour de la fête.

Si cette fête tombe un dimanche, un jour férié ou un jour habituel d'inactivité, le travailleur peut s'absenter le jour habituel d'activité qui précède ou suit directement le jour de la fête.

Pour quel événement est-ce autorisé de demander un jour de petit chômage ?

Le jour de petit chômage est uniquement prévu pour les communions solennelles et les fêtes de la jeunesse laïque.

Cette réglementation ne vaut dès lors pas pour les premières communions, les fêtes de printemps laïques ou le baptême. Toutefois, une disposition plus favorable peut être prévue dans l'entreprise ou au sein du secteur.

Quelles sont les conditions à respecter pour bénéficier de ce petit chômage ?

· Avertir au préalable l'employeur ou l'en aviser dans les plus brefs délais

· Le congé est accordé pour la fête laïque ou la communion de l'enfant du travailleur (y compris l'enfant adoptif), celui de son conjoint ou de son cohabitant légal.

· Utiliser le congé aux fins pour lesquelles il est accordé'
L'employeur ne peut pas empêcher le travailleur de bénéficier du petit chômage. Par contre, il peut demander au travailleur de lui fournir un justificatif.

A quelle rémunération le travailleur a-t-il droit ?

Le jour de petit chômage est à charge de l'employeur. Celui-ci doit payer la rémunération à laquelle le travailleur aurait eu droit s'il avait travaillé normalement. Lorsque le travailleur perçoit une rémunération variable, il doit être tenu compte de la rémunération variable moyenne des douze mois précédant le petit chômage.

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